Veni, Vidi,...Edi !
IL y a quelques mois de cela, j'ai fait la
surprise à mon homme, pour fêter nos deux ans, de l'emmener à Rome !
C'était le week-end du 11 novembre, et en partant de Roissy avec à
peine 6°, sous la pluie, nous nous demandions si nous allions quand
même trouver du soleil là bas ... Et bien oui !! Et c'est donc sous un
soleil radieux que nous avons rapporté un tas de souvenirs, des
centaines de photos (merci le numérique), des bonnes adresses, et des
délices à déguster à notre retour, histoire de prolonger la magie une
fois rentrés à Paris.
Sur place, pour trouver des brochures, guides, renseignements, faites un saut du côté de l'office du tourisme de Rome, via Parigi, derrière la PIazzia della Repubblica.
Dormir à Rome
Pas de conseil précis à vous donner, je
n'ai pas encore un abonnement pour y passer mes week ends et donc
tester le parc hôtelier de la ville (avis à toi, généreux lecteur, au
cas où c'est pas assez clair, non, je n'ai rien contre un lot de 20
allers-retours Paris Rome, à vot' bon cœur, en vous remerkiant). Une
petite chose à savoir cependant, la classification n'est pas la même
qu'en France : un trois étoiles italien correspond à un deux étoiles
français.
Se déplacer à Rome
Si vous êtes habitués aux grandes villes,
vous
n'aurez aucun mal à vous déplacer là bas. Deux lignes de métro et une
foultitude de lignes de bus, rendront vos déplacements plus courts. Bon
à savoir : les tickets de bus ne s'achètent pas dans le bus, mais dans
les bureaux de tabac, presse ou même boutiques de souvenirs. Attention
toute fois à ne pas acheter un faux billet... Un billet de bus vous
coûtera 1€, il est valable 75 min après sa première oblitération.
D'autres offres sont proposées, mais celle là nous a sembler être la
plus intéressante.
Pour plus d'infos : www.atac.roma.it
Cependant, il est très agréable de se perdre dans la ville, et la découvrir à pieds reste le meilleur moyen de dénicher des boutiques atypiques, des églises splendides, des restaurants pittoresques ... et croyez moi, marcher toute la journée s'est révélé être très utile, pour la gourmande que je suis, si vous voyez ce que je veux dire...
Avertissement : attention, en
Italie les rues de sont pas numérotées comme en France ! les numéros se
suivent sur le même trottoir, ne soyez pas surpris de voir le n° 1
faire face au n° 150 par exemple...
Visiter à Rome
Je me suis demandée comment classer tout ça, histoire que ce soit plus clair ... entre les églises, les basiliques, les grands classiques, la verdure, les ruelles... Mais Rome c'est tout ça à la fois, un p'tit bout chaque jour, au détour d'une rue, une fontaine, un parc, une église... Je crois que je rêvais du Colisée autant qu'un Japonnais peut rêver de la Tour Eiffel ou de l'Arc de triomphe, et aussi bien que nos lieux communs attirent des millions de touristes chaque année, il en va de même pour les incontournables de Rome, qui se fondent le paysage quotidien des Romains, mais nous laissent bouche bée, le temps d'un week-end, voire plus.
Quelques incontournables :
Le Colisée
Rome baignée de soleil avec un p'tit 20°
en plein mois de novembre, comment ne pas succomber ? Nous n'étions
donc pas tous seuls à avoir eu envie de visiter ce monument ...
L'Homme comprend que
mon allergie aux files d'attente de touristes ne va pas tarder à se
déclarer, et on file au Palatin. On a eu une super bonne idée. Ne
le répétez pas, mais pour entrer au Palatin, il faut acheter un billet.
Figurez vous que ce billet, il est aussi valable pour visiter le
Colisée. Vous voyez où je veux en venir ? Plutôt que de patienter 1h30
(basse saison) au pied du Colisée, vous obtiendrez donc le précieux
sésame en passant par le Palatin (donnant accès au
Colisée et au Palatin, peu importe l'ordre de la visite, 11€ par
personne).
Le forum regorge de ruines et de temples qui
tiennent encore miraculeusement debout, mais la ville réserve aussi ses
surprises, avec ça et là, sorties de terre telles des arbres, des
colonnes sculptées, ou non, qui viennent se fondre dans les
constructions plus modernes.
Les églises :
Ceci n'est évidemment qu'un micro échantillon de ce que l'on peut voir à Rome. N'hésitez pas à pousser les portes au fur et à mesure de votre périple, il se cache de fabuleux trésors derrières des entrées presque "cachées". Mais attention, il y a tellement d'églises à Rome (environ 300 si mes souvenirs sont bons), que de toutes les visiter en détail, sur un court séjour, ne vous laissera pas beaucoup de temps pour visiter et découvrir d'autres monuments, boutiques, quartiers, marchés ...
LA Basilique, San Pietro :
La Basilique San Pietro,
sûrement un des plus beaux monuments de Rome, avec la Chapelle Sixtine.
Nous voulions éviter la foule, et avions décidé en notre âme et
conscience, de sacrifier la bénédiction dominicale afin de pouvoir
apprécier la beauté du lieu. En venant un samedi midi, nous arrivions
conquérant ! C'était sans compter sur un rassemblement d'une centaine
de confréries, de sœurs, de moines etc, venus des quatre coins du
monde. Pour le calme, c'était raté, mais nous n'avons pas été déçu !
Moins de 5 minutes après notre arrivée sur place, le Pape passait à
deux mètres de nous ! Et autant de ferveur et d'admiration, pour un
seul Homme, d'une seule voix, ça ne laisse pas indifférent. Ça colle
des frissons même !!Nous avons donc assisté à la célébration, et avons
décidé de revenir à la tombée de la nuit, pour visiter l'intérieur de
la Basilique.
Le soleil se couchait sur Rome et nous pénétrions
dans la Basilique. Le souffle coupé. Bouche bée. Sans voix. Quels mots
pour décrire ce que nous avions devant les yeux ? Des merveilles, des
trésors, et tout ça, fruit de l'imagination et du labeur de milliers
d'hommes. Impressionnant. Au fur et à mesure que nous progressions, des
chants devenaient plus proches, plus clairs ... On nous a laissé
franchir un cordon de sécurité, et nous avons pu assister aux vêpres.
Moment magique. Si petits devant tant de sculptures, d'or, de marbre,
d'offrandes...
Le vieux Rome :
Levez les yeux, sortez des itinéraires touristiques, laissez vous guider par votre instinct, vos envies. Poussez les portes cochères, soyez curieux de tout, perdez vous ! Il y a tant de choses à découvrir !
Ne manquez pas non plus les jardins de la villa Borghese, la place du peuple, la place d'Espagne, la Via Condotti, la Via Venetto, et les centaines de fontaines !!
Et le plus important, si si,
manger à Rome
Evidemment, parcourir Rome à pied, ça
ouvre l'appétit. En trois jours, on a totalisé un peu plus de 80 km sur
le pavé romain, de quoi pouvoir largement succomber aux nombreux
délices italiens, sans mauvaise conscience (ou presque).
Avant d'entrer dans le vif du sujet, si je
puis dire, je tiens à me confesser. A Rome, j'ai pêché.
Gastronomiquement, j'ai fauté. Une seule fois. Une délicieuse fois.
Oui, à Rome, j'ai été faible. Et pire, c'était bon. Chez le roi du
Burger. Un double Whoper. Mais oui, mais bon, pour ma défense, y a plus
Burger King en France !!! Alors vous auriez fait quoi, vous ? Vous
seriez passé devant, sans frémir, sans même jeter un oeil, sans vous
laisser tenter ? Alors, je suis pardonnée, pas vrai ?
Hormis
ce petit écart hamburgesque, je me suis pliée aux coutumes du pays.
Oui, je suis bien élevée ! Si on me dit " de pizzas, pâtes et tiramisu,
tu te nourriras", j'obéis. Quelle dévotion, n'est ce pas ?
Arrivés en milieu d'après midi, avec pour seul déjeuner, le gargantuesque plateau repas Alitalia (un demi pain au lait fourré à l'omelette à la courgette...), la première chose que nous avons cherché, c'est de quoi manger !
Vous remarquerez sans mal que les rues sont truffées de Gelateria, et que les italiens lèchent du cornet à n'importe quelle heure de la journée. Au nutella, au chocolat, aux fruits ( noix de coco, mangue, melon, fraise, framboise, pamplemousse, litchi, mandarine...), gourmandes (pistache, nougat, tarte citron, noix de macadamia...) ou,même au yaourt, impossible de ne pas trouver son bonheur ! Et si les glaciers sont aussi répandus que les traiteurs asiatiques dans le 13è à Paris, les sandwicheries aussi ! On bavait, à la seule vue de ce qui était présenté en vitrine. J'ai opté pour de délicieux petits sandwichs triangle, pain de mie blanc sans croute, al pesto, mozza, et assortiment de charcuteries fines. En restant raisonnable sur les quantités, pour profiter d'un bon diner un peu plus tard.
Quelques heures plus tard, nous avions trouvé notre bonheur. La Cucina Nazionale, via nazionale, 3. Plongés au cœur d'une véritable cantine romaine, le spectacle était aussi bien du côté de la cuisine ouverte, avec le pizzaiolo qui faisait danser la pâte à pizza, qu'en salle, entre la valse des serveur et la musique des conversations !
Avertissement : dans les restaurants, en Italie, tout est payant : le pain, l'eau, les gressinis. N'oubliez pas de demander si le "couvert" est compris dans le prix, mais c'est généralement indiqué sur la carte. Pas de carafe d'eau donc, mais une bouteille, au prix fort. N'oubliez pas de bien relire l'addition pour éviter des surprises, même si le coût d'un repas "double entrée plat dessert", vous coutera moins cher qu'un menu sans boisson ni dessert au cœur de Paris.
Nous avons également voulu tester un
restaurant traditionnel haut standing. La classe à l'italienne. Deux
serveurs par table, rien que ça, costume blanc, gros nœud pap' noir,
aux p'tits soins. Si nous français, composons nos repas de façon "
entrée-plat-(fromage)-dessert, l'italien semble avoir plus gros appétit
: anti pasti, première entrée, deuxième entrée, plat, dessert. Comme je
l'ai dit plus haut, je suis bien élevée, alors j'obéis. Et je commande
dans chaque catégorie, sauf le dessert : France, Italie, même combat,
les desserts, j'aime pas ça. Anti pasti, Bresaola-Roquette,Bucatini,
Fusili. Petit aperçu, c'est généreusement servi, et délicieusement
préparé. Un pur régal, et même au bord de l'explosion, je n'en ai pas
laissé une miette ! L'adresse : Ristorante Del Giglio, via torino, 137
Enfin, nous avons dégusté de merveilleux anti-pasti et des spaghettis bolognaise, dont le goût me revient en mémoire, rien qu'en écrivant tout cela, dans un petit restaurant dont l'entrée semblait être dissimulée, pour ne laisser découvrir la salle qu'à des vrais amateurs ! Là encore, spectacle à chaque table, où des romains de tous âges, serviette nouée autour du cou, fourchette dans une main, cuillère à soupe dans l'autre, se délectaient de cette fameuse bolognaise ! Ah non mais j'vous jure, les tomates là bas, elles n'ont pas le même goût. Elles sont sucrées, bien en chair, généreuses, gourmandes et, origan sur la pizza (oui, je fais local, hein !), cuisinées divinement. Ajoutez à cela des pâtes al dente fondantes, de quoi vous donner envie de refuser tout plat de pâtes à votre retour en France. Je mérite donc les pires châtiments d'avoir laisser l'encre du ticket où était imprimée l'adresse, s'évaporer dans mon album. Ouf que ma mémoire est encore suffisamment active pour vous livrer quelques indices : VIa XXIV Maggio, à l'angle de la via Nazionale, Villa aldobrandini dans votre dos.
Et le dernier soir, pour conclure notre week end idyllique, nous sommes retournés à la Cucina Nazionale. Aucune fausse note !
Profiter des plaisirs gastronomique sur place, oui, les laisser là bas, non ! Il me fallait trouver des produits à rapporter en France, pour les tester, les cuisiner, et me laisser emporter à nouveau sur les bords du Tibre.
J'ai trouvé mon bonheur dans plusieurs boutiques :
Goffredo Chirra, 132/133 via torino
: des mélanges d'herbes séchées (ail séché, persil, piments...), pour
confectionner des sauces, des bruschetta; des tomates confites, des
huiles d'olive, pur délice. Si vous parlez un brin d'italien, n'hésitez
pas à faire sortir de derrières ses lunettes, le gentil petit papy (
n'y voyez rien de désobligeant, il était adorable), qui se fera un
plaisir de vous raconter tout un tas d'histoires sur les produits de
ses étales.
Salumeria Focacci, via della croce, 43 : des charcuteries fines, et surtout, des truffes d'été et de la truffe blanche
Spar (oui, rien d'original
mais...) ou autre grande surface (d'ailleurs, ne cherchez rien en
surface pour els grands supermarchés, la plus part son en sous sol,
bien cachés!): cette enseigne que nous connaissons aussi en France, m'a
permis de trouver des pâtes De Cecco à moins de 2€ le kilo, mais aussi
des risotto à la truffe, aux asperges, aux fruits de mer à préparer (
sachets déshydratés Knorr, très parfumé, très onctueux), du Grana
Padano (oui, je dois être la seule touriste à remplir ma valise avec 1
kg de grana, mais avouez que pour 10€ la pièce, ça aurait été dommage
de le laisser là ..), de la bresaola (même sort que le grana)... et
heureusement que l'homme était là pour freiner mes emplettes, sinon on
repartait avec la moitié du magasin !
Avertissement : j'avais laissé de la place dans mon bagage cabine, pour le cas où j'aurai trouvé en duty free, des produits encore plus compétitifs d'un point de vue tarif. Gros carton rouge ! 7.5€ le kilo de pâtes sèches, 50€ le kg pour la bresaola... faites vos provisions en ville !!!
J'ai vu tant de choses en 4
jours, que je suis certaine de ne pas vous avoir tout raconté, peut
être même d'avoir oublié des trucs énormes ! Ça sera donc l'occasion
pour vous de venir m'apporter vos infos, vos conseils et vos bons
plans. j'aurais voulu rapporter du matériel de cuisine, par exemple,
mais, 4 jours, ça passe tellement vite !
Une chose est sûre, on y
retournera ! Ne serait ce que pour se remémorer avec des étoiles dans
les yeux, que ce week end là, mon annulaire gauche s'est vu alourdir de
quelques diamants...